1914 à 1926

• 1914
- Première Journée internationale des femmes fêtée à Paris le 8 mars
- avril discours de Nelly Roussel de la Ligue nationale pour le vote des femmes; un plébiscite féminin sur le droit de vote des femmes organisé par le Journal recueille 505 972 réponses favorables
- madame Ducret-Metsu fonde la Ligue nationale pour le vote des femmes
- 5 juillet, manifestation suffragiste vers la statue de Condorcet à Paris organisé par Séverine ; elle réunit 6000 personnes; y participent Marguerite Durand, Caroline Kauffmann, secrétaire générale de l'association Solidarité des femmes, Arria Ly, Marguerite de Witt-Schlumberger, présidente de l'Union française pour le suffrage des femmes et Lydie Martial, la présidente de la Société pour l'amélioration du sort de la femme
- 1er août les associations féministes se rallient à l’Union sacrée
- Arria Ly (Joséphine Gondon) et Caroline Kauffmann fondent le journal Combat féministe; Arria Ly y revendique pour les femmes le droit à l'autodéfense contre les agressions masculines et y milite pour le service militaire féminin et la création d'un corps d'armée de volontaires féminines; ellle dut quitter Paris après avoir provoqué en duel plusieurs de ses contradicteurs masculins
- UFSF compte 12 000 membres
- un vote blanc organisé par Le Journal recueille 500000 réponses favorables au vote des femmes
- Madeleine Pelletier publie L’éducation féministe des filles
- Margaret Sanger publie Women rebel et crée la Birth control league aux USA; elle fonde à Brooklyn une première clinique et publie la brochure Family limitation
- l’Islande les femmes votent
• 1915
- 8 mars Alexandra Kollontaï organise à Christiana, près d’Oslo, une manifestation des femmes contre la guerre
- 26 mars, Conférence internationale des femmes socialistes à Berne, en faveur de la paix, à l’initiative de Clara Zetkin, qui sera emprisonné par le gouvernement allemand; pas de délégation française, Louise Saumoneau y assiste à titre personnel
- 28 avril, à l’initiative d’un comité hollandais présidé par Aletta Jacobs, réunion d’un Congrès international de femmes pour la paix, à La Haye, présidé par Jane Addams, réformatrice sociale américaine, sociologue, philosophe et écrivain. Parmi les 1 136 participantes, aucune Française. Peu après est fondée à Paris une section du Comité international des femmes pour une paix permanente
- 29 avril le député Jean Hennesy propose l’électorat local pour les veuves mères
- mai un débat national sur le sort des petits indésirés
- Gabrielle Duchêne fonde la section française du Comité international des femmes pour une paix permanente dit Comité des femmes de la rue Fondary
- Hélène Brion, institutrice, féministe, syndicaliste, auteur de La voix féministe, participe au Suffrage des Femmes, à L’Union fraternelle des Femmes, à la Fédération féminine universitaire, à la Ligue pour le droit des femmes, à l’Union française pour le suffrage des femmes, à la Ligue nationale du vote et adhère à la section française du Comité international des femmes pour une paix permanente
- le Danemark instaure le vote des femmes
- loi sur le salaire minimum des ouvrières à domicile
- mesure d’exception autorisant les femmes à disposer de l’autorité paternelle en l’absence attestée du mari
- Cécile Brunschvicg après l’exclusion de Gabrielle Duchêne (en raison de ses prises de position pacifistes), prend la présidence de la section Travail du CNFF
- Conférence pacifiste de Zimmerwald, elle réunit les opposants à la première guerre mondiale
- aux États-Unis, le Women Peace Party de Jane Addams revendique 25 000 adhérentes; présidente de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL-WILFP). La Ligue Internationale des femmes pour la paix et la liberté (Women’s International League for Peace and Freedom) est une association pacifiste et féministe
- Congrès international pour la paix future organisé par Addams et la physicienne Aletta Jacobs à La Haye. Parmi les 1200 femmes, principalement des Hollandaises, qui se réunissent à cette occasion, 9 nationalités sont représentées dont une délégation allemande menée par Anita Augspurg. Les Françaises en sont absentes.

Jane Addams - Lucie Colliard - Madeleine Pelletier

• 1916
- 8 avril le Conseil national des femmes françaises fonde une section pour l’unité de la morale et pour la répression de la traite des femmes
- proposition de la loi Barrès à la Chambre des députés pour le suffrage des morts en vue de permettre aux veuves et mères de soldats tués à la guerre de voter
- création de l’Union des Françaises contre l’alcool
- droit de vote et d’éligibilité des femmes à l’Office du travail
- droit de vote dans l'État du Manitoba, Canada; au Québec il faudra attendre 1940
• 1917
- 23 février, correspondant au 8 Mars de notre calendrier, à Saint-Petersburg des ouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front
- la Russie socialiste accorde le droit de vote aux femmes, établit le divorce par consentement et, deux ans plus tard, le droit à l’avortement; ces mesures seront rapidement abolies; les actes homosexuels sont dépénalisés le 12 décembre
- la loi Viollette autorise les femmes à être tutrices et membres des conseils de famille
- création de la Fédération des sociétés féminines sportives de France
- condamnation d’institutrices pacifistes : Hélène Brion, Lucie Colliard, etc.
- la censure frappe la presse néo-malthusienne
- La voix des femmes féministe et pacifiste, 31 octobre, par Colette Reynaud et Louise Bodin
• 1918
- janvier, Jeanne Mélin, actrice pacifiste, fonde le Comité d’action suffragiste prône le vote intégral
- Hélène Brion, arrêtée en novembre 1917 pour propagande défaitiste et envoyée à la prison des femmes de Saint-Lazare, devant le Conseil de guerre plaide la cause du féminisme et fait remarquer que privée de droit politique, elle ne peut être poursuivie pour un délit politique; elle axe sa défense sur les droits qui sont niés aux femmes. Elle est condamnée à trois ans de prison avec sursis
- 18 octobre, le rapporteur Flandin présente des conclusions restreignant le droit de vote à certaines élections et seulement pour les femmes de plus de 30 ans
- 9 novembre, le Sénat nomme une commission examinant la question du vote des femmes
- 21 novembre, après 3 ans et demi de manœuvres de retardement, le Sénat rejette le suffrage des femmes par 158 voix contre 134. Maria Vérone crie Vive la République quand même!
- 4 décembre, Justin Godart fait une nouvelle proposition à la Chambre, vote limité aux femmes de plus de 30 ans
- 12 décembre, Le Néo-Malthusien reparaît avec la collaboration de Madeleine Pelletier, Nelly Roussel et Louise Bodin
- les Allemandes, les Canadiennes, les Polonaises, les Azerbaïdjannes - premier pays musulman à reconnaître les droits politiques des femmes - obtiennent le droit de vote
- constitution à la Chambre d’un groupe des droits de la femme présidé par J. Siegfried
- les femmes peuvent intégrer Centrale
- fondation du journal pacifiste et féministe La Vague
- Le Jardin des Modes

• 1919
- 16 février Georges Clemenceau, après Raymond Poincaré, reçoit une délégation suffragiste
- Hélène Brion publie la revue La Lutte féministe, organe unique et rigoureusement indépendant du féminisme intégral, de février 1919 à octobre 1921
- 20 mai, à l’appel d’Aristide Briand, la Chambre des Députés se prononce en faveur du droit de vote des femmes, 329 voix contre 95; le Sénat rejette la loi en 1922. Il réussira à l'enterrer en 1925, 1932 et 1935
- 1er juillet Hirschfeld ouvre à Berlin l'Institut pour la Recherche Sexuelle IRS; en quelques années, plus de 20000 ouvrages - documents anthropologiques, médicaux, légaux, sociaux, 35000 photos - et publie L'homosexualité chez les hommes et les femmes
- 15 juillet Benoit XV accepte le principe du vote féminin
- 21 novembre le Sénat refuse d’examiner les articles de la proposition de loi sur le vote des femmes, 156 voix contre 134
- création du bac féminin; École supérieure de chimie de Paris et École supérieure d'électricité s'ouvrent aux jeunes filles
- loi sur la journée de huit heures
- Congrès fondateur de la CFTC qui fédère de nombreux syndicats féminins
- second congrès, à Zurich, du Comité international de femmes pour une paix permanente; le groupe prend son nom définitif : Ligue Internationale de Femmes pour la paix et la liberté
- en Grande-Bretagne les femmes de plus de 30 ans peuvent voter - 1938 pour le droit de vote avec un âge égal à celui des hommes ; droit en Tchécoslovaquie, Suède, Autriche, Pays-Bas, Luxembourg
- ouverture à Paris, place Blanche, du premier cabaret de travestis : Le Liberty’s Bar
- de 1919 à 1933 Allemagne de Weimar, Berlin : groupes de lesbiennes, cabarets, bars, cafés
- premier film traitant de l’homosexualité Anders als die Andern (Différent des autres) de Richard Oswald, produit à Berlin par Magnus Hirschfeld
- Modes et Travaux
- le bureau national de la CGT déclare: la place naturelle de la femme est au foyer, et vouloir l’astreindre aux travaux de l’atelier, c’est courir à la destruction de la famille et la concurrence!!!!
• 1920
- mai création des médailles de mères de familles nombreuses, 5 enfants; fondation du prix Cognacq-Jay pour les familles nombreuses
- juillet, loi condamnant la propagande anticonceptionnelle et punissant plus sévèrement l’avortement, crime passible de la cour d’assises; elle est votée par 500 voix contre 53
- les Américaines peuvent voter après 72 ans de luttes suffragistes ininterrompues
- les femmes peuvent adhérer à un syndicat sans l’autorisation de leur mari
- Congrès de Tours, naissance du PC, 12 femmes présentes (!); le journal La lutte féministe va devenir La lutte féministe pour le communisme (!)
- fondation de l’Union nationale pour le vote des femmes, d’orientation catholique modérée
- Jules Guesde dépose une proposition de loi en faveur de l’égalité civile et politique
- création du Conseil supérieur de la natalité; la vente de contraceptifs est interdite par la loi
- Union nationale pour le vote des femmes d’Edmée de la Rochefoucauld aile modérée et catholique du mouvement exclusivement féminine, puis proche des partis de droite, Alliance libérale, Fédération républicaine, Jeunesses patriotes
- manifestantes suffragistes au jardin du Luxembourg
- équivalence entre bac féminin et bac masculin
- la Ligue patriotique des Françaises (chrétienne) structure son secteur jeune
- Jeanne d’Arc est canonisée
• 1921
- Lénine fixe le 8 mars comme journée des femmes en URSS, pour commémorer la manifestation de femmes réclamant du pain et le retour de leurs maris du front, début de la révolution de février 1917
- mai meeting contre Napoléon, Nelly Roussel déclare : Ce droit du père ! la plus révoltante des inventions masculinistes ! la spoliation de la créature douloureuse, au profit de l’heureux mâle, dont la tâche s’est bornée, dans l’œuvre commune, à quelques instants de plaisir.
- 3 décembre, Poincaré se dit favorable au suffrage des femmes
- répression dans les milieux néo-malthusiens : Jeanne Humbert est emprisonnée
- meeting international du sport féminin à Monte-Carlo, première Olympiade féminine
- création de la Fédération nationale des familles nombreuses
- les Polonaises peuvent voter
- l’abbé Lemire présente un amendement à la Chambre des députés qui, pour la première fois, propose de soumettre l’aide familiale au critère de l’inactivité de la mère (non adopté)
- Hirschfeld organise la première Conférence Mondiale pour la réforme sexuelle
- Proust publie Sodome et Gomorrhe
- création de l’Association générale des institutrices d’écoles maternelles et de classes enfantines
- création de la Fédération des Éclaireuses
• 1922
- juillet, parution du roman de Victor Margueritte, La Garçonne; scandale; la Ligue des Pères de famille le fait rayer de l’Ordre de la Légion d’honneur
- novembre L’Ouvrière, organe du PCF créé sous la pression du Comité exécutif de la IIIe Internationale en direction des femmes communistes. Il eut à ses débuts un certain rôle dans la contestation puisque des femmes en désaccord avec la ligne du PCF s’y exprimèrent tout en rendant leur carte. Mais, très vite son caractère petit bourgeois est dénoncé. Devenu journal ouvriériste et familliariste après sa période féministe, il végète avant de disparaître en 1925
- 21 novembre le Sénat rejette une proposition de loi adoptée à la Chambre accordant le droit de vote aux femmes par 156 voix contre 134
- Nelly Roussel se bat contre Clara Zetkin qui demande la séparation avec les féministes bourgeoises et Alexandre Kollontaï qui réinvestit les femmes dans l’univers militaire au nom de la révolution
- à la Chambre, proposition de faire voter les veuves de guerre
- création de la profession des infirmières visiteuses et du diplôme d’infirmière
- fondation de la Fédération sportive féminine internationale à Paris, à l’initiative d’Alice Milliat
- Japon abrogation de la loi interdisant aux femmes toute activité politique
- pétition de Magnus Hirschfeld pour abolir le §175 : plus de 6000 signatures, Albert Einstein, Léon Tolstoï, Hermann Hesse, Rainer Maria Rilke, Stefan Zweig, Thomas Mann, Emile Zola, Richard von Krafft-Ebing, Sigmund Freud, Max Brod…
- Mon ouvrage
• 1923
- 27 mars, loi modifiant les dispositions de l'article 317 du Code pénal sur l’avortement, transforme le crime en délit, dans l'espoir d'une sévérité plus grande des juges professionnels; les services de police renforcèrent leur surveillance des mœurs, des homosexuels
- 6 décembre nouveau débat à la Chambre sur le projet de vote familial
- premier Salon des Arts ménagers
- importation d’articles anticonceptionnels est interdite
- en Russie, le docteur Grigori Batkis, directeur de l'Institut d'hygiène social de Moscou et membre de la Ligue Mondiale pour la Réforme Sexuelle, publie La Révolution Sexuelle, ouvrage dans lequel il proclame l'absolue non-ingérence de l'Etat et de la société dans les affaires sexuelles
• 1924
- novembre Inversions, dans l’art, la littérature, l’histoire, la philosophie et la science, n°1 le 15 novembre, créée par Gustave-Léon Beyria et Gaston Lestrade qui souhaitent lutter contre l’ignorance et les préjugés et défendre l’homosexualité : Nous voulons crier aux invertis qu’ils sont des êtres normaux. Elle publie divers articles scientifiques ou littéraires, de la poésie. À l’Assemblée, un député s’étonne de l’existence d’une telle revue; une instruction pour outrages aux bonnes mœurs est ouverte. Inversions change de nom pour un dernier numéro : l’Amitié, avril 1925. Les auteurs sont condamnés en 1926 à 6 mois d’emprisonnement sous prétexte qu’Inversions est licencieuse et propage les méthodes anticonceptionnelles; unique soutien de Cahun et des Individualistes, anarchistes de la revue L’En-Dehors, ardente défendresse de la liberté sexuelle
- décembre, proposition de Louis Marin appuyée par l’Union républicaine pour le suffrage municipal dès 1925
- unification dans l’enseignement secondaire des programmes d’études pour les filles et les garçons
- succès de la chanson Elle s’était fait couper les ch’veux
- succès de Clément Vautel Madame ne veut pas d’enfants
- plusieurs dirigeantes de l’UFSF dont Cécile Brunschvicg adhèrent au Parti radical
- constitution d’un groupe des droits de la femme au Sénat
- en 1924 et 1925 grèves des femmes des PTT contre les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes
- Marthe Bigot, proche du PC, publie La Servitude des femmes; dénonce le fardeau des tâches ménagères et maternelles pour une organisation socialiste de la tenue de la maison
- Andrée Lehmann, avocate et collaboratrice de Maria Vérone, devient la secrétaire générale de la LFDF; elle crée des cours publics d'initiation au droit constitutionnel
• 1925
- 7 avril la Chambre des députés adopte par 389 voix contre 140 une proposition de loi instaurant le vote des femmes lors des élections municipales et cantonales
- mai le Conseil national des femmes françaises mène campagne de manière fictive en présentant des candidates aux élections municipales à Paris; sur les 80 candidates, 10 sont élues, mais leur voix sont rapidement invalidées; profitant d’une lacune dans la réglementation, le PC place des femmes en position éligible sur ses listes pour les élections municipales dans toutes les communes de la banlieue parisienne
- création de l’Union nationale pour le vote des femmes UNVF, d’inspiration conservatrice et catholique
- Andrée Butillard fonde l’Union féminine civique et sociale UFCS, branche féminine du catholicisme social, qui défend le principe du vote familial où le nombre de voix est proportionnel à la taille de la famille. Alors que les organisations féministes françaises choisissent après 1940 la voie de la dissolution, l'UFCS, sous la direction de Butillard, accepte de participer aux structures mises en place par le régime de Vichy. N’est plus confessionnelle depuis 1965
- Andrée Butillard et Aimée Novo fondent une École normale sociale pour former des élites sociales féminines selon les principes du catholicisme social
- création de l’École polytechnique féminine
• 1926
- création de la fête des mères
- du 30 mai au 6 juin Xe Congrès de l’Alliance internationale pour le suffrage des femmes, à Paris, à la Sorbonne
- Marcelle Legrand-Falco fonde l’Union temporaire contre la prostitution réglementée, appuyée par le CNFF, l’UFSF, la LFDF, la SASFRD, Cécile Brunschvicg et Maria Vérone ; elle anime une campagne d’opinion contre l’hypocrisie et l’inertie des pouvoirs publics : pour les abolitionnistes, l’État n’a pas à réglementer - et donc à reconnaître - l’esclavage sexuel; à la Libération, la loi dite Marthe Richard, fermant les maisons closes, lui donne partiellement satisfaction
- Marthe Bray fonde la Ligue d’action féminine pour le suffrage et organise un tour de France suffragiste qui vise le public des marchés, des fermes, des petits pays, des humbles en un mot 
- Madeleine Pelletier quitte le PC pour l'anarchisme
- toujours minoritaires dans les fédérations féministes internationales, les partisanes de l’égalité constituent l’Open Door Council autour de la personnalité de Chrystal MacMillan. Mouvement d’avant-garde qui réunit des intellectuelles de l’ensemble de l’Europe, il élabore un argumentaire qui s’oppose au «féminisme maternaliste» alors dominant; il marque notamment son refus de voir la maternité devenir une sorte de domaine clos où les femmes se trouveraient parquées d'office, en marge de l'ensemble de la vie sociale et culturelle...  [Chrystal MacMillan, avocate écossaise, militante féministe et pacifiste, première femme diplômée en sciences de l'université d'Édimbourg et première femme diplômée avec un First Class Honours, mention la plus haute, en mathématiques et en philosophie dans cette même université; militante pour le droit de vote des femmes, et première femme à plaider devant la Chambre des Lords; l'une des fondatrices de la Ligue Internationale des femmes pour la paix et la liberté]
- publication dans la revue Les Marges d’une enquête sur l’homosexualité en littérature
- Stefan Zweig publie la Confusion des sentiments